Le silence assourdissant de la cavitation est une menace constante, un ennemi invisible qui ronge les systèmes hydrauliques, qu'ils soient industriels ou domestiques, de l'intérieur. L'air, omniprésent et souvent négligé dans les installations de chauffage, de refroidissement et de distribution d'eau, se révèle être un facteur majeur de dégradation et de perte d'efficacité. Sa présence, qu'elle soit sous forme dissoute ou de bulles, engendre une cascade de problèmes qui impactent la performance, la durabilité et la rentabilité des installations hydrauliques. Ignorer ce paramètre revient à accepter une dégradation progressive et coûteuse des équipements et une augmentation significative des coûts énergétiques.
L'optimisation hydraulique ne se limite pas à la sélection de pompes performantes, au choix des bonnes vannes ou à l'utilisation de fluides de qualité. Un investissement rentable et durable commence par l'élimination de l'air, un geste simple mais essentiel pour garantir le bon fonctionnement et la longévité de votre système, que ce soit un circuit de chauffage central, un réseau d'eau glacée ou un système d'alimentation en eau potable. Comprendre le rôle crucial du séparateur d'air est la première étape vers une gestion hydraulique optimisée et une réduction significative des coûts de maintenance et d'exploitation.
Les méfaits de l'air dans les systèmes hydrauliques : un aperçu détaillé
L'air présent dans les systèmes hydrauliques, souvent sous-estimé par les installateurs et les utilisateurs, constitue une source de problèmes majeurs affectant l'efficacité énergétique, la durabilité des composants, tels que les pompes, les vannes et les échangeurs de chaleur, et les performances globales. Les conséquences de sa présence sont multiples et peuvent entraîner des défaillances coûteuses et des arrêts de production imprévus, avec un impact direct sur la rentabilité des installations industrielles. Il est donc primordial de comprendre ces mécanismes pour mettre en place des solutions de prévention efficaces, notamment l'installation de séparateurs d'air adaptés. Nous allons explorer ces effets néfastes en détail dans les sections suivantes.
Impact sur l'efficacité énergétique : une perte invisible
L'air agit comme un isolant thermique, réduisant considérablement le transfert de chaleur dans les systèmes de chauffage et de refroidissement, tels que les chaudières, les radiateurs et les climatiseurs. Cette isolation involontaire oblige le système à fonctionner plus longtemps pour atteindre la température souhaitée, augmentant ainsi la consommation d'énergie et les coûts associés. De plus, la présence d'air perturbe la circulation fluide, créant des zones de stagnation et des turbulences qui entravent le bon fonctionnement du circuit. Le résultat est une augmentation significative de la charge de la pompe de circulation, qui doit compenser ces perturbations pour maintenir le débit, entraînant une surconsommation d'électricité et une usure prématurée du moteur.
Une bulle d'air de seulement 5 millimètres peut réduire l'efficacité d'une pompe de près de 15%, et cet impact s'accroît exponentiellement avec la taille et le nombre de bulles présentes dans le circuit. Imaginez un système de chauffage central où l'air emprisonné dans les radiateurs empêche une distribution uniforme de la chaleur : la chaudière doit fonctionner à plein régime pour compenser ce manque d'efficacité, augmentant la consommation de gaz ou de fioul. La différence de consommation d'énergie entre un système purgé et un système contenant de l'air est considérable, pouvant atteindre 20% ou plus dans certains cas, représentant une perte financière significative pour les propriétaires et les entreprises. Une étude a démontré qu'un système de chauffage mal purgé peut augmenter la facture énergétique annuelle de plus de 100€.
- L'air réduit le transfert thermique dans les échangeurs de chaleur et les radiateurs.
- Il augmente la charge de la pompe de circulation et sa consommation électrique.
- Il provoque des zones de stagnation du fluide, réduisant l'efficacité du système.
- Il engendre une surconsommation d'énergie, augmentant les coûts d'exploitation.
Dommages matériels : une usure prématurée des composants
L'air dans les systèmes hydrauliques est un catalyseur de corrosion, en particulier dans les zones de turbulence où l'oxygène présent dans l'air accélère l'oxydation des métaux constituant les tuyauteries, les pompes et les vannes. Ce processus, insidieux et progressif, affaiblit les composants et réduit leur durée de vie, entraînant des fuites, des pertes de performance et des remplacements coûteux. De plus, la cavitation, phénomène causé par la formation et l'implosion de bulles d'air dans les pompes et les vannes, engendre des dégâts considérables, érodant les surfaces métalliques et provoquant une usure prématurée des pièces internes.
La corrosion peut réduire l'épaisseur des tuyaux en acier de 10% en seulement 5 ans dans un environnement riche en oxygène, augmentant le risque de fuites et de ruptures. Dans les pompes, l'implosion des bulles de cavitation génère des ondes de choc microscopiques qui, répétées des milliers de fois par seconde, creusent littéralement le métal des rotors et des corps de pompe. Ces dommages peuvent conduire à des fuites, des pertes de performance et, à terme, à la nécessité de remplacer les composants, engendrant des coûts de maintenance importants, estimés à plusieurs milliers d'euros pour une installation industrielle de grande taille.
Corrosion : L'Oxygène, un ennemi invisible
L'air, et plus particulièrement l'oxygène qu'il contient, joue un rôle prépondérant dans le processus de corrosion des métaux présents dans les systèmes hydrauliques, tels que l'acier, le cuivre et le laiton. Dans les zones de turbulence, où le fluide est agité et en contact constant avec l'air, l'oxydation est accélérée, entraînant une dégradation progressive des surfaces métalliques et la formation de rouille et d'autres dépôts corrosifs. Ce phénomène est particulièrement critique dans les installations utilisant des alliages sensibles à la corrosion, tels que le cuivre ou l'acier galvanisé, et peut être exacerbé par la présence d'impuretés dans le fluide.
La corrosion peut engendrer des fuites dans les tuyauteries, une diminution de la résistance des composants et une contamination du fluide hydraulique par des particules métalliques, pouvant endommager les joints et les garnitures mécaniques. Il est estimé que la corrosion coûte à l'industrie près de 2,5 billions de dollars chaque année au niveau mondial, et une part importante de ces coûts est liée à la présence d'air dans les systèmes hydrauliques, notamment dans les industries chimique, pétrolière et énergétique. La prévention de la corrosion est donc un enjeu majeur pour la durabilité et la rentabilité des installations industrielles et domestiques.
Cavitation : L'Implosion destructrice des bulles d'air
La cavitation est un phénomène destructeur qui se produit lorsque la pression du fluide hydraulique chute brutalement en dessous de sa pression de vapeur, entraînant la formation de bulles de vapeur, qui se mélangent aux bulles d'air déjà présentes. Ces bulles, aspirées dans des zones de pression plus élevée, implosent violemment, générant des ondes de choc microscopiques d'une intensité extrême. Ces ondes de choc, répétées des milliers de fois par seconde, érodent les surfaces métalliques, provoquant une usure prématurée des pompes, des vannes de régulation et des turbines hydrauliques.
Une pompe soumise à la cavitation peut perdre jusqu'à 30% de son efficacité et sa durée de vie peut être réduite de moitié, entraînant des coûts de remplacement importants et des arrêts de production imprévus. Le bruit caractéristique de la cavitation, souvent décrit comme un crépitement ou un gravier qui passe dans la pompe, est un signal d'alarme qui doit être pris au sérieux par les opérateurs et les techniciens de maintenance. Ignorer ce signe peut conduire à des dommages irréversibles et à la nécessité de remplacer la pompe à court terme, avec un coût pouvant dépasser 5000€ pour une pompe industrielle de grande taille.
Bruit et vibrations : un signe de dysfonctionnement
La présence d'air dans les systèmes hydrauliques est une source importante de bruit et de vibrations excessives, nuisant au confort des occupants et pouvant endommager les structures environnantes. L'air, compressible, provoque des coups de bélier lorsque le fluide est brutalement arrêté ou redirigé par une vanne ou un actionneur. Ces coups de bélier génèrent des ondes de pression qui se propagent à travers le système, endommageant les tuyauteries, les fixations, les supports et les autres composants, et pouvant même provoquer des fuites et des ruptures.
Un système hydraulique bruyant et vibrant est non seulement désagréable pour les opérateurs et les occupants des bâtiments, mais il est également le signe d'un problème sous-jacent qui peut conduire à des défaillances coûteuses et dangereuses. Les vibrations excessives peuvent desserrer les raccords, provoquer des fuites au niveau des joints, et accélérer l'usure des composants mécaniques, tels que les roulements et les paliers. La réduction du bruit et des vibrations est donc un objectif important pour garantir le bon fonctionnement, la sécurité et la durabilité des installations hydrauliques.
- L'air accélère la corrosion des métaux, réduisant la durée de vie des tuyauteries et des équipements.
- La cavitation érode les surfaces des pompes et des vannes, entraînant une perte d'efficacité et des pannes.
- Les coups de bélier endommagent les tuyauteries et les fixations, augmentant le risque de fuites.
Performance réduite : un impact direct sur l'efficacité
La présence d'air dans les systèmes hydrauliques a un impact direct sur la performance globale de l'installation, réduisant son efficacité et augmentant les coûts d'exploitation. L'air réduit la section de passage du fluide, diminuant le débit disponible et limitant la capacité du système à effectuer son travail efficacement, que ce soit pour le chauffage, le refroidissement ou la distribution d'eau. De plus, l'air perturbe le bon fonctionnement des vannes thermostatiques et des systèmes de régulation, entraînant une mauvaise régulation de la température et une instabilité du système, avec un impact négatif sur le confort des occupants et la performance des processus industriels.
Un système de refroidissement contenant de l'air peut avoir du mal à maintenir la température souhaitée dans les bureaux ou les locaux industriels, entraînant une surchauffe des équipements électroniques, une augmentation de la consommation d'énergie et une perte de production. Dans un système de chauffage, l'air emprisonné dans les radiateurs peut empêcher une distribution uniforme de la chaleur, créant des zones froides et un inconfort pour les occupants, et augmentant la consommation de combustible. La performance globale du système est compromise, entraînant une perte d'efficacité et une augmentation des coûts d'exploitation, avec un impact significatif sur la rentabilité des entreprises.
Perte de débit : un frein à la performance
L'air, étant compressible, occupe un volume significatif dans le circuit hydraulique et réduit ainsi l'espace disponible pour le fluide, qu'il s'agisse d'eau, d'huile ou de glycol. Cette diminution de la section de passage entraîne une perte de débit, limitant la capacité du système à effectuer son travail efficacement, et réduisant sa performance globale. La perte de débit est particulièrement critique dans les applications nécessitant un débit constant et précis, telles que les systèmes de contrôle de processus industriels, les équipements médicaux et les systèmes d'irrigation.
Une perte de débit de 10% peut entraîner une diminution de la production de 5% dans une usine de fabrication, avec un impact direct sur le chiffre d'affaires. Dans un système d'irrigation, une perte de débit peut se traduire par une distribution inégale de l'eau, entraînant un gaspillage et une diminution du rendement des cultures, avec un impact négatif sur la rentabilité des exploitations agricoles. Le maintien d'un débit optimal est donc essentiel pour garantir la performance, l'efficacité et la rentabilité des installations hydrauliques.
Mauvaise régulation de la température : un inconfort et un gaspillage
L'air perturbe le bon fonctionnement des vannes thermostatiques et des systèmes de régulation de température en faussant les mesures de température et en entravant la circulation du fluide. Les vannes thermostatiques, conçues pour maintenir une température constante dans les radiateurs ou les planchers chauffants, peuvent être induites en erreur par la présence d'air, entraînant des oscillations de température, une surchauffe ou un refroidissement excessif, et une instabilité du système. Cette mauvaise régulation peut entraîner une surconsommation d'énergie, un inconfort pour les occupants et une dégradation des équipements.
Dans un système de chauffage, une mauvaise régulation de la température peut entraîner une surchauffe de certaines zones et un refroidissement d'autres, créant un inconfort pour les occupants, augmentant la consommation de combustible et réduisant l'efficacité énergétique du bâtiment. Dans un système de refroidissement, une mauvaise régulation peut entraîner une surchauffe des équipements sensibles, tels que les serveurs informatiques et les instruments de mesure, et des défaillances prématurées. Le maintien d'une régulation précise de la température est donc essentiel pour garantir le confort, l'efficacité et la fiabilité des installations hydrauliques.
- L'air réduit la section de passage du fluide, diminuant le débit et la performance.
- Il perturbe le fonctionnement des vannes thermostatiques, entraînant une mauvaise régulation.
- Il provoque une mauvaise régulation de la température, augmentant la consommation d'énergie.
Conséquences financières : un coût caché à ne pas négliger
La présence d'air dans les systèmes hydrauliques engendre des conséquences financières importantes, allant des coûts de maintenance accrus aux arrêts de production imprévus, à la surconsommation d'énergie et à la réduction de la durée de vie des équipements. Ces coûts, souvent sous-estimés par les propriétaires et les gestionnaires d'installations, peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité des installations industrielles et le budget des ménages. Il est donc essentiel de prendre en compte ces conséquences pour justifier l'investissement dans des solutions de prévention efficaces, telles que l'installation de séparateurs d'air performants et la mise en place d'un programme de maintenance préventive.
Les coûts de maintenance peuvent augmenter de 20% à 30% ou plus dans un système contenant de l'air, en raison de la nécessité de réparer ou de remplacer plus fréquemment les pompes, les vannes, les tuyauteries et les autres composants endommagés par la corrosion, la cavitation et les coups de bélier. Les arrêts de production imprévus peuvent entraîner des pertes de revenus considérables pour les entreprises industrielles, en particulier dans les secteurs où la production est continue. La surconsommation d'énergie peut avoir un impact significatif sur les factures énergétiques, en particulier dans les installations de grande taille, représentant un poste de dépense important pour les entreprises et les collectivités. La maîtrise de ces coûts est donc un enjeu majeur pour la compétitivité des entreprises et la réduction de leur empreinte environnementale.
Le séparateur d'air : un remède essentiel pour une installation hydraulique performante et durable
Le séparateur d'air se présente comme une solution incontournable pour contrer les effets néfastes de l'air dans les systèmes hydrauliques, en garantissant une performance optimale, une durabilité accrue et une réduction des coûts d'exploitation. Ce dispositif, conçu pour éliminer l'air dissous et les bulles d'air libres du fluide, contribue à protéger l'installation contre la corrosion et la cavitation, à optimiser les performances du système et à prolonger la durée de vie des composants mécaniques. Comprendre son principe de fonctionnement, ses avantages et les différents types disponibles est essentiel pour prendre une décision éclairée quant à son installation et à son dimensionnement.
Définition et principe de fonctionnement : une technologie simple et efficace
Un séparateur d'air est un dispositif conçu pour éliminer l'air dissous et les bulles d'air libres d'un fluide hydraulique, qu'il s'agisse d'eau, d'huile ou de glycol. Il fonctionne en créant des conditions qui favorisent la séparation de l'air du fluide, en exploitant les différences de densité, de pression ou de vitesse, permettant ainsi de l'évacuer du système grâce à un purgeur automatique ou manuel. Il existe différents mécanismes de séparation, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients en termes d'efficacité, de coût et de maintenance.
Un séparateur d'air de qualité, correctement dimensionné et installé, peut éliminer jusqu'à 99% de l'air présent dans un système hydraulique, garantissant une protection optimale contre les problèmes liés à la présence d'air. Son installation est généralement simple et rapide, et son entretien minimal, se limitant à une vérification périodique du purgeur et à un nettoyage occasionnel. Le coût d'un séparateur d'air est rapidement amorti par les économies réalisées en termes de maintenance, d'énergie, de remplacement de composants et d'amélioration de la performance globale du système.
Séparation par réduction de vitesse : une solution simple et robuste
Ce mécanisme repose sur le principe que l'air, étant moins dense que le fluide, a tendance à remonter à la surface lorsque le fluide ralentit et que la turbulence est réduite. Un séparateur d'air utilisant ce principe est généralement constitué d'un corps cylindrique plus large que la tuyauterie, ce qui permet de ralentir le fluide et de créer une zone de calme où l'air peut se séparer du fluide et s'accumuler en partie supérieure, avant d'être évacué par un purgeur.
Ce type de séparateur est particulièrement efficace pour éliminer les grosses bulles d'air et les poches d'air importantes. Il est simple à installer, robuste et fiable, et il ne nécessite pas de pièces mobiles, réduisant les risques de panne et les coûts de maintenance. Cependant, il peut être moins efficace pour éliminer l'air dissous ou les petites bulles d'air, qui peuvent rester en suspension dans le fluide.
Séparation par coalescence : un processus naturel amélioré
Ce mécanisme repose sur le principe que les petites bulles d'air ont tendance à se regrouper, ou à coalescer, pour former des bulles plus grosses, plus faciles à séparer et à évacuer. Un séparateur d'air utilisant ce principe est généralement équipé de surfaces internes spécialement conçues, telles que des anneaux, des plaques ou des billes, qui favorisent la coalescence des bulles en augmentant leur surface de contact.
Ce type de séparateur est particulièrement efficace pour éliminer les petites bulles d'air et l'air dissous, améliorant la performance des systèmes de chauffage et de refroidissement. Il est plus compact que les séparateurs par réduction de vitesse, et il peut être plus efficace pour éliminer l'air dissous et réduire les risques de corrosion. Cependant, il peut être plus complexe à fabriquer et à nettoyer, et il peut être plus sensible à l'encrassement si le fluide contient des impuretés.
Séparation par force centrifuge : une efficacité optimale
Ce mécanisme repose sur le principe que l'air, étant moins dense que le fluide, est soumis à une force centrifuge plus faible lorsqu'il est soumis à un mouvement rotatif. Un séparateur d'air utilisant ce principe crée un mouvement rotatif du fluide à l'intérieur du séparateur, ce qui permet de séparer l'air du fluide par différence de densité, en projetant les particules d'air vers le centre du séparateur, où elles s'accumulent avant d'être évacuées.
Ce type de séparateur est particulièrement efficace pour éliminer l'air dissous, les petites bulles d'air et les impuretés, garantissant une qualité de fluide optimale et une protection maximale contre la corrosion et la cavitation. Il est compact, efficace et auto-nettoyant, mais il peut être plus coûteux que les autres types de séparateurs et nécessiter une source d'énergie pour créer le mouvement rotatif du fluide.
Les avantages d'un séparateur d'air : une protection complète pour votre installation hydraulique
L'installation d'un séparateur d'air offre une multitude d'avantages pour les systèmes hydrauliques, en améliorant leur performance, leur durabilité et leur rentabilité. De la protection accrue de l'installation contre la corrosion, la cavitation et les coups de bélier à l'optimisation de l'efficacité énergétique et du débit, les bénéfices sont significatifs et contribuent à une exploitation plus efficace, durable et économique.
- Protection accrue de l'installation contre la corrosion, la cavitation et les coups de bélier, prolongeant la durée de vie des équipements.
- Optimisation de l'efficacité énergétique et du débit, réduisant la consommation d'énergie et les coûts d'exploitation.
- Prolongation de la durée de vie des composants, tels que les pompes, les vannes, les tuyauteries et les échangeurs de chaleur.
- Réduction du bruit et des vibrations, améliorant le confort des occupants et la sécurité des installations.
Installation et entretien du séparateur d'air : des opérations simples pour une efficacité durable
Une installation correcte et un entretien régulier sont essentiels pour garantir le bon fonctionnement du séparateur d'air, maximiser ses bénéfices et prolonger sa durée de vie. Des conseils simples et pratiques peuvent vous aider à optimiser l'efficacité du dispositif, à prévenir les pannes et à assurer une protection durable de votre installation hydraulique.
- Positionnement optimal au point haut du circuit, où l'air a tendance à s'accumuler naturellement.
- Respect du sens de circulation du fluide, indiqué par une flèche sur le corps du séparateur.
- Purge régulière de l'air accumulé, manuellement ou automatiquement, en fonction du modèle.
- Vérification périodique du purgeur, pour s'assurer de son bon fonctionnement et éviter les fuites.
- Nettoyage occasionnel du séparateur, pour éliminer les dépôts et les impuretés qui peuvent réduire son efficacité.
Les différents types de séparateurs d'air : un panorama complet des technologies disponibles
Il existe une variété de séparateurs d'air sur le marché, chacun étant conçu pour répondre à des besoins spécifiques en fonction du type d'application, du fluide utilisé, du débit requis et du niveau de séparation souhaité. Comprendre les différentes classifications et les caractéristiques de chaque type permet de choisir le modèle le plus adapté à votre installation et à vos contraintes budgétaires.
Classification par principe de séparation : un choix adapté à vos besoins
Les séparateurs d'air peuvent être classés en fonction du principe physique utilisé pour séparer l'air du fluide, en exploitant les différences de densité, de pression ou de vitesse. Les principaux types sont les séparateurs par réduction de vitesse, les séparateurs par coalescence et les séparateurs cycloniques (ou à force centrifuge).
Classification par application : un modèle spécifique pour chaque système
Les séparateurs d'air peuvent également être classés en fonction de leur application spécifique, en tenant compte des caractéristiques du fluide, des conditions de fonctionnement et des exigences de performance. On distingue ainsi les séparateurs pour systèmes de chauffage, les séparateurs pour systèmes de refroidissement, les séparateurs pour réseaux d'eau potable, les séparateurs pour applications industrielles et les séparateurs pour systèmes solaires thermiques.
Comparaison des avantages et inconvénients : un guide pour un choix éclairé
Chaque type de séparateur d'air présente des avantages et des inconvénients en termes d'efficacité, de coût, d'encombrement, de maintenance, de fiabilité et de compatibilité avec différents types de fluides. Un tableau comparatif permet de visualiser ces différences et de faciliter le choix du modèle le plus approprié à votre installation, en fonction de vos priorités et de vos contraintes.
Comment choisir le bon séparateur d'air ? un guide pratique pour une installation optimale
Le choix du bon séparateur d'air est crucial pour garantir la performance, la durabilité et la rentabilité de votre installation hydraulique. Plusieurs critères doivent être pris en compte lors de la sélection, allant du débit du système à la température du fluide, en passant par la pression de service, le type de fluide, le niveau de séparation requis, l'encombrement disponible, le budget et les normes de sécurité.
Les critères de sélection : une analyse complète pour un choix pertinent
Plusieurs facteurs doivent être pris en considération lors du choix d'un séparateur d'air, en analysant les caractéristiques de votre système hydraulique et vos besoins spécifiques. Le débit du système, la pression de service, la température du fluide, le type de fluide, le niveau de séparation requis, l'encombrement disponible, le budget, les normes de sécurité et les exigences de maintenance sont autant de critères à évaluer attentivement pour faire le bon choix.
- Débit du système : Dimensionner le séparateur en fonction du débit maximal du fluide dans le circuit.
- Pression de service : Choisir un séparateur adapté à la pression maximale de fonctionnement du système.
- Température du fluide : Sélectionner des matériaux compatibles avec la température du fluide, en évitant les déformations ou les corrosions.
Erreurs à éviter : des pièges à ne pas tomber
Certaines erreurs courantes peuvent compromettre l'efficacité du séparateur d'air, entraîner des problèmes à long terme et réduire la durée de vie de votre installation hydraulique. Le sous-dimensionnement du séparateur, une mauvaise installation, la négligence de la maintenance, le choix d'un modèle inadapté à l'application et l'utilisation de matériaux non compatibles avec le fluide sont autant d'écueils à éviter pour garantir une protection optimale de votre système.
Le séparateur doit être purgé au moins tous les 6 mois, ou plus fréquemment si le système est sujet à une forte accumulation d'air. La pression du circuit ne doit pas dépasser les 6 bars pour la grande majorité des séparateurs d'air standard, sous peine d'endommager le purgeur ou le corps du séparateur.
- Sous-dimensionnement du séparateur, réduisant son efficacité et augmentant les risques de problèmes.
- Mauvaise installation, compromettant le fonctionnement du séparateur et sa capacité à éliminer l'air.
- Négligence de la maintenance, entraînant un encrassement du séparateur et une réduction de sa performance.
- Choix d'un modèle inadapté à l'application, réduisant l'efficacité du séparateur et augmentant les risques de problèmes.
Conseils d'experts : les recommandations des professionnels
Les experts recommandent de toujours surdimensionner légèrement le séparateur d'air, d'environ 10% à 20%, pour garantir une efficacité optimale, même en cas de pics de débit ou d'augmentation de la production d'air. Ils conseillent également de vérifier régulièrement l'état du flotteur du purgeur et de le nettoyer si nécessaire pour éviter les blocages. Enfin, ils insistent sur l'importance de choisir un modèle certifié par un organisme indépendant, tel que la norme EN 12977-3 pour les systèmes solaires thermiques, pour garantir sa conformité aux normes de sécurité et de performance.
Les recommandations de fabricants et de professionnels du secteur, ainsi que les exemples de cas concrets et les retours d'expérience d'utilisateurs, peuvent vous aider à faire le meilleur choix pour votre installation et à bénéficier d'une protection durable et efficace contre les problèmes liés à la présence d'air dans les systèmes hydrauliques.
En définitive, le séparateur d'air est un investissement judicieux et rentable qui permet de protéger votre installation hydraulique, d'optimiser ses performances, de réduire les coûts de maintenance et d'améliorer le confort des occupants. Son installation est simple, son entretien est minime et ses bénéfices sont considérables, faisant de lui un élément essentiel de tout système hydraulique performant et durable. L'absence de séparateur d'air se traduit généralement par une perte d'efficacité du circuit hydraulique de l'ordre de 15% à 20%.